LES ÉCOLOGISTES

Les espaces publics : places, parcs, rues piétonnes ou trottoirs ont longtemps été réduits à des zones de passage, simples transitions entre un point A et un point B. Nous avons fait un autre choix : transformer ces espaces en lieux de vie favorisant les échanges et le lien social.

Les aménagements de sécurisation et de piétonisation aux abords des écoles permettent aux enfants et à leurs familles de se retrouver, comme avec la rue aux enfants de l’école Joseph Cornier. Lors de la concertation, nous avons tenu à donner toute leur place aux enfants, observateurs privilégiés. Leur parole a compté dans la conception du projet, affirmant une conviction : la ville se construit avec celles et ceux qui la vivent.

Depuis le début du mandat, nous développons des espaces riches, vivants, qui stimulent la rencontre et la convivialité. Exemple emblématique : le Fil, liaison piétonne traversant la Croix-Rousse d’Est en Ouest. Il incarne une ville où marcher est naturel, où la végétalisation irrigue l’espace public et où les places cessent d’être des artères pour redevenir des biens communs. Les réaménagements des places Pillement et Picard ou l’élargissement des trottoirs rue du Mail et rue du Chariot d’Or montrent comment l’espace public redevient un lieu de respiration et de partage.

Nous avons aussi aménagé des espaces de repos dans les parcs : tables de pique-nique, bancs de lecture, assises collectives qui prolongent les moments de convivialité et de vivre ensemble.

Pendant plus de 5 ans, la Mairie du 4^e s’est engagée à faire de l’espace public un lieu de culture partagée et vivante, accessible à toutes et tous. Trop souvent cantonnée aux institutions, nous avons choisi de la faire vivre là où bat le cœur de la ville : dans les rues, sur les places, au cœur des parcs, pour qu’elle s’inscrive dans le quotidien des habitantes et habitants.

Si l’écologie est avant tout la qualité du lien entre les êtres vivant·es, alors laisser la culture investir l’espace public en est l’une des expressions les plus puissantes. Dans une société où tout pousse à l’isolement – selon l’âge, la classe sociale, l’origine ou le mode de vie –, festivals, concerts, lectures ou performances deviennent des espaces de rencontre, où les barrières symboliques s’effacent. Chacun·e peut s’approprier la ville, se sentir légitime à être là, à exister pleinement.

Dans ces moments suspendus, les habitant·es d’âges et de milieux différents peuvent se découvrir, échanger un regard, une émotion, une conversation qu’ils n’auraient jamais eue ailleurs. C’est voir les lieux du quotidien se repeupler d’histoires et briser les bulles d’entre-soi pour permettre des rencontres inattendues. C’est redonner à la rue, aux places, aux parcs leur vocation de biens communs, où chacun·e peut vibrer et partager sans distinction de statut ou de parcours.

Dans un monde où la précarité, les discriminations et la méfiance fragmentent les relations humaines, ces moments de culture vécus ensemble sont des respirations essentielles, et autant d’occasions concrètes de faire société autrement. Une société plus inclusive ne se décrète pas : elle se construit dans des espaces où l’on se rencontre, où l’on se voit et où l’on apprend à se reconnaître comme membres d’une même communauté humaine.

Une société vivante n’est pas seulement celle qui protège son environnement naturel : c’est aussi celle qui crée du commun, qui donne à toutes et tous des occasions de ressentir ensemble et d’expérimenter, dans l’espace public, une autre manière d’être ensemble.

Les élues et élus écologistes de l’arrondissement : Matthieu Arrondeau, Marie-Agnès Cabot, Samuel Mecklenburg, Yannick Papaix, Elodie Trias, Chloë Vidal, Rémi Zinck.
@groupeecoloslyon.bsk.social

Publié le 30 octobre 2025

Tribune non parvenue le 4 septembre 2025

Un bel été.

Depuis 5 années que nous sommes élus, nous avons engagés des évolutions importantes pour notre arrondissement ;

La première, la plus structurante concerne le logement. Au fil des années, notre arrondissement a vu sa population changée. Des difficultés d’accès au logement sont apparues et de nombreux ménages ont dû quitter notre arrondissement faut de pouvoir s’y loger lorsque leur famille s’agrandissait. Depuis notre élection, nous avons inversé cette tendance en modifiant les règles, favorisant ainsi l’accès au logement abordable limitant de manière drastique la location de tourisme de courte durée.

Solidarité toujours avec les personnes les plus en difficulté dans l’arrondissement, la création du Conseil Local des Actions de solidarité et les actions que soutient la mairie du 4^ème pour faire en sorte là aussi que chacun puisse vivre à la Croix-Rousse quelques soient ses moyens.

Des évolutions plus visibles aux yeux de toutes et tous ; la réfection des jardins d’enfants et des aires de jeux de nos parcs : Square Bouvier, square Férié, square Frédéric Dard, square Dejean, aire de jeux du parc de la cerisaie. La rue Jacquard en partie transformée en rue aux enfants, la place Flammarion devant le GS La Fontaine entièrement refaite. Enfin la rue du mail refaite magnifiquement.

Votre participation au Budget participatif a permis de nombreuses réalisations, une des plus marquantes est la réfection totale du terrain de sport de la rue du chariot d’or qui permet aux jeunes d’utiliser des terrains de sport de proximité. Sport toujours avec la création des terrains de Beach volley, l’ouverture estivale de la piscine Saint Exupéry ou encore la réfection de nombreux équipements sportif.

La Croix-Rousse s’est aussi nos jeunes de plus de 60 ans que nous accompagnons : thé dansant, muguet des ainés, le spot seniors du Centre social, des sorties estivales…

Nous soutenons également l’activité commerciale locale. C’est bien sûr la réfection du boulevard de la Croix-Rousse qui va permettre à terme de meilleures conditions de travail des forains avec la réfection des bornes électriques et le confort des clients avec la réfection des trottoirs et la plantation d’arbres. C’est également 30 000 euros de subvention annuelle versés par la ville depuis le début du mandat à l’association Lyon Côté Croix-Rousse pour son fonctionnement auxquels s’ajoutent des participations financières que pour les animations de fin d’année.

Enfin, la culture, si présente dans notre arrondissement ; des institutions reconnues comme le Théâtre, la Villa Gillet, mais aussi des festivals importants que nous soutenons, le Gipsy festival ou les open airs et bien entendu Tout l'Monde dehors et son festival Ta belle allure.

Les prochains mois seront l’occasion pour nous de faire aboutir nos derniers projets et pour vous de tirer un bilan de notre action à vos côtés. La suite vous appartiendra.

Nous vous souhaitons un bel été.

Publié le 25 juin 2025

Tresser plutôt que trier : cultiver les singularités, nourrir les rencontres !

La culture ne peut être cantonnée aux seuls lieux qui lui sont dédiés. Elle doit vivre là où bat le cœur de la cité : dans nos rues, nos places, nos parcs. À la Mairie du 4ᵉ arrondissement de Lyon, nous avons fait le choix d’une politique culturelle qui investit régulièrement l’espace public, convaincu·e·s que la culture est un droit, pas un privilège.

Chacun·e fréquente naturellement les espaces où il ou elle se sent légitime, accueilli·e, reconnu·e. Mais l’espace public, par nature, appartient à tou·tes. C’est là que la culture peut pleinement jouer son rôle de lien, de rencontre, de mise en commun, en croisant des personnes qui ne se côtoient pas ailleurs, en créant des émotions partagées entre celles et ceux que tout oppose parfois.

C’est par exemple le sens de notre soutien grandement accru aux festivals de l’arrondissement : Bibi Prod Festival, Gypsy Festival, Festival des Jeunes « KaYouth », Ta Belle Allure, Poussineau Festival ou encore une programmation interdisciplinaire de Tout l’ Monde Dehors, enrichie d’un budget d’arrondissement très conséquent, autant de rendez-vous gratuits et ouverts, où chacun·e peut participer, transmettre ses récits, ses esthétiques, ses visions du monde.

Avec plus de 10 000 participant·es, en grande majorité issu·es de nos quartiers, il a également fallu accompagner la structuration des Open Airs du parc de la Cerisaie, affirmant que la jeunesse a pleinement droit à la ville, avec des espaces pour se rassembler et créer, dans un cadre respectueux du voisinage, de l’environnement et de la sécurité de tou·tes.

Nous portons cette conviction qu’une culture vivante doit cultiver la diversité des voix, des formes, des histoires. Contre l’uniformisation des pratiques et des imaginaires, contre les normes qui trient, assignent, excluent, nous défendons une culture qui reconnaît à chacun·e la capacité de créer, de contribuer, de participer. Car nier cette diversité, c’est perpétuer des formes de violence symbolique qui fragilisent le lien social.

Faire société, ce n’est pas seulement gérer des services : c’est ouvrir des espaces où l’on se rencontre, où l’on ressent ensemble, où l’on fabrique du commun. C’est pourquoi, à la Croix-Rousse, nous continuerons à défendre une culture libre, populaire et joyeuse, porteuse de lien, d’émancipation et de résistance aux logiques d’exclusion.

Publié le 25 avril 2025

Ces liens qui nous unissent

Voici bientôt cinq années que vous nous avez fait confiance. Malgré un début de mandat marqué par la Covid, nous avons maintenu notre cap : enclencher les changements indispensables pour que notre arrondissement soit un lieu où chacun puisse vivre et s’épanouir quels que soient ses moyens. Ce travail, nous le menons en équipe avec nos partenaires issus d’autres formations politiques.

Chaque jour, vous voyez la Croix-Rousse changer. Dans le domaine du logement, des constructions récentes développent l’offre d’habitat accessible à tous : c’est le cas du Jardin des balmes, rue Louis Thévenet. Divers espaces publics ont été réaménagés ou créés : des squares pour enfants et des jardins publics ont été modernisés et plusieurs rues offrent un meilleur équilibre entre les différents usages : la rue du Mail, embellie et confortable à la marche à pieds, ou encore la rue Jacquard dédiée aux enfants. L’implantation du marché des deux côtés du boulevard accueille désormais aisément forains et clients. Les pratiques sportives sont favorisées par la réfection de nombreux terrains et locaux sportifs, par la création d’un terrain de beach-volley comme par l’ouverture estivale de la piscine Saint-Exupéry. Concernant la mobilité, dès juin, un nouveau bus-navette desservira différents quartiers de notre arrondissement. L’offre culturelle s’est elle aussi encore enrichie de nouveaux événements qui contribuent à faire de la Croix-Rousse un lieu exceptionnel de culture et d’ouverture sur le monde. Depuis près de cinq ans, nous n’avons qu’un souci : améliorer votre cadre de vie.

Ces évolutions sont importantes. Mais, au-delà de ces réalisations, dans un contexte de radicalisation qui voient les idées d’extrême droite se banaliser, l’insulte devenir un avis, les opinions les plus farfelues devenir des convictions… nous entendons porter avec vous un projet sociétal porteur d’espoir. Un projet qui déjoue la peur, la défiance et toutes les formes de rejet qui se développent chaque jour davantage. Ce projet, nous le construisons déjà ensemble dans le 4ème. Il se concrétise à travers nos multiples attachements, les liens que nous créons quotidiennement ; par vos engagements dans les associations de solidarité, de sport, de culture, par votre participation active dans les différents collectifs d’habitants, les Conseils de quartiers, par la reconnaissance de la qualité du travail des artisans, des commerçants et de l’ensemble des professionnels qui œuvre pour l’économie local. C’est une même exigence qui s’exprime : celle du bien vivre ensemble.

La Croix-Rousse, laboratoire social du 19^ème siècle qui porta tant d’idées novatrices, peut donner à voir, au 21^ème siècle, un projet économique, environnemental et social fort, permettant d’offrir une alternative à un monde régi par la crainte et l’exclusion.
Pour la dernière année de ce mandat, avec Grégory Doucet, ses adjointes et adjoints, vous pouvez compter sur l’engagement de vos élues et élus d’arrondissement.

Publié le 21 février 2025