31 octobre 2024
Harcèlement de rue : demandez Angela

« Tu te sens suivie à la tombée de la nuit ? » ; « son regard insistant devient oppressant ? » ; « ses paroles agressives te tétanisent ? » : quelques exemples, hélas bien réels, de harcèlement de rue aujourd’hui utilisés pour diffuser le dispositif « demandez Angela ».
Un sticker Angela sur la vitrine
Toute personne qui se trouve en situation de harcèlement, qu’il soit sexuel, en rapport avec l’identité, le genre, les convictions religieuses, le handicap… peut pousser la porte d’un établissement arborant le sticker « Ici demandez Angela » sur sa vitrine. À l’intérieur, il suffit de « demander Angela » pour être pris en charge, se voir offrir une chaise, un verre d’eau, un conseil pour appeler la police…
Née en Angleterre en 2016, cette démarche veut mettre en sécurité les victimes de manière simple et efficace. Le dispositif est fondé sur des principes de bienveillance, d’inclusion et de solidarité.
Des structures adhérentes
En étant partenaires de ce dispositif, les établissements s’engagent à respecter les 3 principes suivants :
- principe d’assistance,
- principe d’information,
- principe de communication.
Des éléments à retrouver dans la charte d'engagement accessible sur la page Rejoignez Angela !
De manière générale, être partenaire du dispositif « Demandez Angela » suppose de ne pas tolérer au sein de son enseigne, sous quelque forme que ce soit, des comportements discriminatoires.
Rappelons que, depuis la loi du 3 août 2018, le harcèlement de rue est réprimé et passible d'une amende pouvant aller de 90 à 750 euros.