La Commission locale UNESCO s’est réunie cette semaine pour une revue de projet des 13 actions du Plan de gestion 2024-2030. L’ensemble des partenaires étaient présents : État, Métropole, Région, experts et associations… et ont pu aborder les sujets relatifs à l’étude, la préservation et la valorisation du site.

La valorisation du patrimoine archéologique est l’un des grands enjeux du Plan de gestion du site UNESCO, dont les premiers travaux ont été présentés :

Un travail d’étude, de protection et de médiation a été mené sur le réseau de galeries antiques dit en arêtes de poisson qui a conduit à la demande de leur inscription au titre des Monuments Historiques et à la création d’une visite virtuelle qui a déjà séduit plus de 30 000 visiteurs !

Une recherche historique a été menée sur le Jardin botanique créé en 1795 dans le 1er arrondissement, avant son transfert au parc de la Tête d’or en 1857. Une première phase de replantation accompagnée d’un diagnostic archéologique est prévue à l’automne 2025, préfiguration d’un projet global de valorisation du site de l’amphithéâtre des Trois Gaules et du Jardin des plantes.

Ce fut également l’occasion pour Lugdunum, musée et théâtres antiques (Métropole de Lyon) de présenter le nouveau dispositif d’interprétation des sites antiques, ainsi que les diagnostics sanitaires nécessaire à la restauration des mausolées de la place Wernert et des théâtres.

La Commission locale UNESCO s’est terminée sur un rappel de quelques découvertes archéologiques majeures. Parmi celles-ci, l’abside de la crypte de l’église Saint-Irénée, qui s’avère entièrement antérieure à l’An Mil et, tout récemment, au cimetière de Loyasse, la découverte de l’enceinte antique de la ville avec une tour et une porte ainsi qu’une grande voie dallée : la voie de l’océan reliant Lyon à Boulogne-sur-Mer !