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- Découvrez le fonctionnement d'un réseau de chaleur urbain en vidéo
Le réseau de chaleur, ou le réseau de chauffage urbain est un chauffage central à l'échelle d'une ville. Il transporte de la chaleur sous forme d’eau chaude au moyen de canalisations sous voirie. Les utilisateurs se raccordent au réseau pour prélever l’énergie dont ils ont besoin, que ce soit pour des bâtiments résidentiels, tertiaires, industriels, publics ou privés. Cette énergie permet le chauffage des locaux ainsi que la production d’eau chaude sanitaire.
Historiquement installé à Rillieux puis mis en service à Sathonay-Camp en 2012, le réseau de chaleur a pris un nouveau tournant en 2021 puisque la commune de Caluire-et-Cuire a été raccordée. C'est maintenant au tour du 4ème arrondissement.
Pour présenter le projet et le calendrier des travaux, la Métropole de Lyon, le Plateau Nord Énergie (délégataire) et la Mairie du 4ème ont organisé une réunion publique le 17 janvier 2023.
Titre
C’est de l’eau qui circule dans le réseau et assure la distribution et le transfert de chaleur depuis la centrale de production jusqu’aux bâtiments. L’eau du réseau est traitée pour éviter l’entartrage et la corrosion des canalisations.
Les bâtiments en chauffage collectifs sont ceux dont le raccordement au réseau de chaleur est le plus simple car il ne nécessite pas de travaux sur les réseaux internes aux bâtiments. Pour les bâtiments dont le chauffage n’est pas collectif, des travaux conséquents internes aux bâtiments sont nécessaires.
Le sous-sol est déjà occupé par des réseaux qu’il très compliqué de dévoyer (assainissement, eau potable, réseau électrique important, …). Lorsque les études sont faites, l’occupation du sous-sol est analysée afin de disposer le réseau de chaleur sans interférer avec les réseaux existants. Il n’y a pas de superposition verticale des différents réseaux afin d’éviter, en cas d’intervention sur l’un ou l’autre des réseaux, d’impacter les autres services.
À partir de 2024 et jusqu’à la fin du contrat de Délégation de Service Public (2039), 10% du mix énergétique du réseau de chaleur proviendra du biométhane (biogaz injecté sur le réseau français, certifié par des garanties d’origine). Cela représentera la moitié de la part gaz nécessaire à l’appoint des EnR&R issue de l’UTVE et des chaufferies bois.
La canalisation principale posée dans les tranchés par PNE est équipée de vannes (appelées « attentes ») mises en place à différents endroits en prévision des raccordements identifiés. Ces vannes permettent de revenir dans un second temps pour raccorder les bâtiments sans retoucher à la chaussée et ainsi éviter de nouvelles nuisances. En cas d’abonné non identifié et/ou manifestant son intérêt ultérieurement, il est possible d’intervenir sur la canalisation principale sans couper la fourniture de chaleur aux bâtiments déjà raccordés. Il est précisé que les accès riverains sont conservés pendant la durée des travaux.
Oui, le collège a été identifié dans les bâtiments à raccorder. Lorsque les conditions le permettent, la Métropole est favorable au raccordement des bâtiments de son patrimoine.
La canalisation principale du réseau de chaleur atteint la rue Hénon via la rue Deleuvre mais il n’est pas prévu de passer sur la rue Hénon. En revanche, il est possible d’étudier le raccordement des
copropriétés situées sur la rue Hénon à proximité de la canalisation principale.
Avec les installations de production de chaleur existantes sur le réseau de chaleur Plateau Nord, un développement du réseau au-delà de la rue Hénon dégraderait le taux EnR&R du réseau.
Le développement du réseau de chaleur au-delà de la rue Hénon nécessite la construction d’une nouvelle centrale de production d’EnR. Dans le cas où un foncier serait identifié disponible pour accueillir une telle centrale et où les conditions techniques, économiques et juridiques seraient favorables, la Métropole sera volontaire pour étendre le réseau de chaleur Plateau Nord davantage sur le 4ème arrondissement de Lyon et éventuellement au-delà.
L’éco-rénovation des bâtiments est un autre levier pour augmenter le potentiel d’extension du réseau de chaleur : à périmètre d’équipements de production constant, moins les bâtiments raccordés consommeront, plus il sera possible de raccorder de bâtiments sans dégrader le taux d’EnR&R.
Ces solutions sont déjà employées sur le réseau (chaufferie des HCL par exemple) et pourraient être multipliées mais il s’agit de solutions possibles à mettre en oeuvre avec des installations au gaz et non des EnR&R (difficulté d’approvisionnement en bois pour des installations chez les abonnés et en milieu urbain notamment). Ces solutions ne permettraient pas d’atteindre le seuil de production d’EnR&R nécessaire pour maintenir un taux d’EnR&R constant dans le cas d’un développement plus large du réseau de chaleur.
Le solaire thermique nécessite également de grandes surfaces foncières. À titre d’exemple, lors des études sur le réseau de chaleur de l’ouest lyonnais, 10 000 m² couverts de panneaux solaires permettaient un gain de 5 points sur le taux EnR&R du réseau. De plus, les technologies de stockage nécessitent elles-aussi un foncier disponible. La Métropole est attentive à ce que le foncier soit utilisé de la manière la plus pertinente possible au regard des divers besoins du territoire.