Rafal Blechacz
Musique
Au 15e Concours Chopin de Varsovie en 2005, Rafał Blechacz a quasiment raflé tous les prix. Le premier bien sûr, et ceux récompensant les meilleures exécutions d’une mazurka, d’une polonaise et d’un concerto. Mais si, depuis ce triomphe, il a déjà consacré trois disques à la musique de son compatriote, Rafał Blechacz refuse de s’enfermer dans un répertoire. Il y a deux ans, pour son premier récital à l’Auditorium, il avait inscrit Mozart et Beethoven à son programme.
Il nous ramène à Vienne avec la tragique Sonate en la mineur de Mozart, dont le premier mouvement mêle si bien les sourires et les larmes, les espérances et les regrets. Puis il nous offre l’Opus 101 de Beethoven, décrite par son auteur comme une «série d’impressions et de rêveries». Passionnément : ici «avec le sentiment le plus intense», là avec «une inspiration ardente». Autre grande sonate, déguisée celle-ci : le Carnaval de Vienne ; on y reconnaît la Marseillaise, à travers laquelle Schumann dénonce la censure viennoise.
Et pour ne rien oublier, il y aura Chopin ; après tout, c’était lui aussi que nous attendions !
Infos pratiques
Le 02/02/2018
Environ 1h50
Série 1 : 48 €
Série 2 : 34 €
Série 3 : 16 €