B.C, janvier 1545, Fontainebleau

Le chorégraphe crée un univers particulier, taillé sur mesure pour Julie Guibert, interprète rencontrée au Ballet de l’Opéra national de Lyon en 2004. La danseuse possède une expérience rare et a traversé les univers de Maguy Marin, Trisha Brown, William Forsythe, Mats Ek ou Philippe Decouflé. Fasciné par son “incroyable intelligence du plateau”, inspiré par sa personnalité même, Christian Rizzo poursuit cette rencontre à travers ce solo où il s’interroge : “quel regard porter sur une femme seule en scène, exclue du reste de la communauté ?”. Et d’imaginer une danse projetée dans l’espace, nocturne et découpée par la lumière pour “creuser la notion de lenteur, travailler sur la dimension calligraphique de l’écriture”. En filigrane apparaît un questionnement dévoilé par des images énigmatiques sur les liens entre mémoire et vision, sur la dimension rituelle de la représentation, et aussi sur ce que signifie écrire pour autrui. »
Irène Filiberti – janvier 2007 (extraits)