Les Comités d'Intérêts Locaux - CIL
Ces comités de quartier sont nés à Lyon à la fin du 19e siècle. En 1960, conscients qu’une action concertée constituerait une force de proposition reconnue, ils créaient l’Union des comités d’intérêts locaux (UCIL) et d’urbanisme de l’agglomération lyonnaise devenue Union des comités d’intérêts locaux du Grand Lyon.
Titre
La loi de 1901 donne au Cil un statut juridique lui reconnaissant la personnalité morale, l’autonomie financière et le droit d’ester en justice.
Géographiquement, ils regroupent des adhérents d’un même quartier. Certains CIL ont une sphère inter-quartiers ou intercommunale.
Les CIL sont administrés par un bureau et un Conseil d’Administration. Ils tiennent une Assemblée générale annuelle et peuvent recevoir des subventions.
L’adhésion est ouverte à tous, habitants à titre individuel, commerçants ou associations. L’apolitisme est de rigueur.
Titre
Leur objet n’est pas limitatif et couvre tout l’éventail de la défense du cadre de vie. Pour ce faire, ils ont comme interlocuteurs élus, pouvoirs publics, décideurs sans aucune exclusivité. Ils sont membres de droit des C.I.C.A (Comité d'Initiative et de Consultation d'Arrondissement) et participent aux Conseils de Quartiers.
Titre
L'UCIL regroupe une cinquantaine de CIL.
Tout en laissant une totale liberté aux comités membres pour leur action locale, l’UCIL est l’interlocuteur naturel des pouvoirs publics pour tous les problèmes à l’échelle de l’agglomération.
Elle siège dans les instances de concertation de la ville de Lyon, du Grand Lyon, du Département, de la Région ou du Sytral.
L’UCIL est agréée au titre du code de l’Urbanisme et de la loi de Protection de l’Environnement du 10 juillet 1976.